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Stratigraphie et Paléo-environement


Cours de Stratigraphie et Paléo-environement

 



LITHOSPHÈRE ET PLAQUES LITHOSPHÉRIQUES 
La lithosphère ne forme pas une carapace inerte et immobile. L’idée de la mobilité de la surface du globe a été progressivement argumentée depuis le début du XXe siècle. Les premiers arguments étaient géométriques (emboîtement des contours continentaux) ou paléontologiques (identités de flores ou de faunes aujourd’hui séparées), 

puis géophysiques (paléopôles magnétiques) La mesure des anomalies magnétiques des fonds océaniques et leur interprétation comme des marqueurs de l’expansion océanique, ont permis de reconstituer ces déplacements au cours des temps géologiques, en particulier pour les dernières dizaines de millions d’années. Plus récemment, 

le développement de la géodésie spatiale et en particulier du GPS (Global Positioning System) a permis de mesurer des déplacements à l’échelle de quelques années. Toutes ces observations montrent que la surface du globe terrestre est découpée en un nombre limité de plaques rigides qui se déplacent les unes par rapport aux autres.

La zone interne
ou plutôt les zones internes (dites penniques en Suisse), sont séparées de la zone externe par une importante surface de chevauchement (chevauchement pennique frontal ou front pennique), surtout nette en France Ces zones internes représentaient, au Jurassique et au Crétacé inférieur, l’ancienne marge continentale du continent européen, c’est-à-dire une zone à croûte amincie, de plus en plus disloquée aux approches de l’océan téthysien par le rifting habituel

des marges passives (fig. 10.50). On avait donc là, juxtaposés, des blocs plus ou moins basculés, des horsts et des grabens, séparés par des failles normales qui pourront rejouer en failles inverses lors du raccourcissement tertiaire (« inversion tectonique »). Grâce à leur couverture sédimentaire, la stratigraphie permet de distinguer dans cette marge une succession de domaines à la fois paléogéographiques et structuraux qui diffèrent suivant les secteurs

LES ANDES DU CHILI CENTRAL ET D’ARGENTINE CENTRALE
La Cordillère côtière est constituée de plutons granodioritiques intrusifs dans un substratum paléozoïque, et de séquences volcaniques et volcani-clastiques. Leur âge varie du Permien au Crétacé inférieur et ils forment des ceintures emboîtées les unes dans les autres, plus ou moins parallèles, du Permien au Jurassique, puis décalées vers l’E à partir du Crétacé (fig. 8.11). Il y a donc une apparente migration de l’axe magmatique depuis la côte actuelle vers le continent depuis le Crétacé.


Cours de Stratigraphie et Paléo-environement

 



LITHOSPHÈRE ET PLAQUES LITHOSPHÉRIQUES 
La lithosphère ne forme pas une carapace inerte et immobile. L’idée de la mobilité de la surface du globe a été progressivement argumentée depuis le début du XXe siècle. Les premiers arguments étaient géométriques (emboîtement des contours continentaux) ou paléontologiques (identités de flores ou de faunes aujourd’hui séparées), 

puis géophysiques (paléopôles magnétiques) La mesure des anomalies magnétiques des fonds océaniques et leur interprétation comme des marqueurs de l’expansion océanique, ont permis de reconstituer ces déplacements au cours des temps géologiques, en particulier pour les dernières dizaines de millions d’années. Plus récemment, 

le développement de la géodésie spatiale et en particulier du GPS (Global Positioning System) a permis de mesurer des déplacements à l’échelle de quelques années. Toutes ces observations montrent que la surface du globe terrestre est découpée en un nombre limité de plaques rigides qui se déplacent les unes par rapport aux autres.

La zone interne
ou plutôt les zones internes (dites penniques en Suisse), sont séparées de la zone externe par une importante surface de chevauchement (chevauchement pennique frontal ou front pennique), surtout nette en France Ces zones internes représentaient, au Jurassique et au Crétacé inférieur, l’ancienne marge continentale du continent européen, c’est-à-dire une zone à croûte amincie, de plus en plus disloquée aux approches de l’océan téthysien par le rifting habituel

des marges passives (fig. 10.50). On avait donc là, juxtaposés, des blocs plus ou moins basculés, des horsts et des grabens, séparés par des failles normales qui pourront rejouer en failles inverses lors du raccourcissement tertiaire (« inversion tectonique »). Grâce à leur couverture sédimentaire, la stratigraphie permet de distinguer dans cette marge une succession de domaines à la fois paléogéographiques et structuraux qui diffèrent suivant les secteurs

LES ANDES DU CHILI CENTRAL ET D’ARGENTINE CENTRALE
La Cordillère côtière est constituée de plutons granodioritiques intrusifs dans un substratum paléozoïque, et de séquences volcaniques et volcani-clastiques. Leur âge varie du Permien au Crétacé inférieur et ils forment des ceintures emboîtées les unes dans les autres, plus ou moins parallèles, du Permien au Jurassique, puis décalées vers l’E à partir du Crétacé (fig. 8.11). Il y a donc une apparente migration de l’axe magmatique depuis la côte actuelle vers le continent depuis le Crétacé.