Ce premier chapitre présente les problèmes que posent les outils populaires
de développement destinés à l’utilisateur final, en particulier les
gestionnaires de bases de données et les tableurs. Il évoque les lacunes
sur le plan méthodologique qui conduisent à des résultats peu fiables et
difficiles à modifier. Les objectifs et la structure de cet ouvrage se
déduisent de cette analyse.
Cours de Bases de Données
Avant-proposUn cours qui combine bases de données et feuilles de calcul, ce que certains lecteurs traduiront un peu trop rapidement par Access + Excel, pourrait étonner à une époque où les ouvrages techniques sont généralement très ciblés. Avant d’être technique, cet ouvrage est essentiellement méthodologique. Il s’attaque à la question du savoir-(bien-)faire, plutôt qu’à celle de la maîtrise technique des arcanes d’un outil, thème qui est largement majoritaire dans la production littéraire informatique.
Bien sûr, construire une base de données ou une feuille de calcul correctes suppose des connaissances raisonnables sur les bases de données et les tableurs, mais ces connaissances sont sans objet si nous ne sommes pas capable de poser correctement le problème, ce qu’on appelle modéliser. Une fois le problème posé, exprimer sa solution à l’aide des outils informatiques puissants dont nous disposons aujourd’hui devient un problème étonnament simple
Préface
Les Systèmes de Gestion de Bases de Données (SGBD) ont supplanté les Systèmes de Gestion de Fichiers au début des années 70. Ils apportaient des concepts nouveaux et essentiels : intégration des données, concurrence, reprise et confidentialité. Les premiers systèmes, définis par la norme CODASYL du DBTG étaient basés sur le modèle dit réseau. Défini au début des années 70, le modèle relationnel a vu ses premières versions industrielles dix années plus tard, et son véritable succès commercial vingt années plus tard. De nombreuses tentatives de le remplacer par un modèle plus élaboré ont eu lieu par la suite, mais aucun essai, soit de créer un nouveau vendeur de SGBD, soit d'introduire une technologie vraiment différente n'a réussi.
Préface
Les Systèmes de Gestion de Bases de Données (SGBD) ont supplanté les Systèmes de Gestion de Fichiers au début des années 70. Ils apportaient des concepts nouveaux et essentiels : intégration des données, concurrence, reprise et confidentialité. Les premiers systèmes, définis par la norme CODASYL du DBTG étaient basés sur le modèle dit réseau. Défini au début des années 70, le modèle relationnel a vu ses premières versions industrielles dix années plus tard, et son véritable succès commercial vingt années plus tard. De nombreuses tentatives de le remplacer par un modèle plus élaboré ont eu lieu par la suite, mais aucun essai, soit de créer un nouveau vendeur de SGBD, soit d'introduire une technologie vraiment différente n'a réussi.
Évolution des SGBD relationnels
Ces systèmes intègrent des outils de développement comme les précompilateurs, les générateurs de code, d’états ou de formulaires. Enfin, ces systèmes répondent bien à des architectures de type client-serveur et Intranet ou Internet. Ces architectures présentent une interface utilisateur (le plus souvent graphique), fonctionnent grâce à des applications dont une partie s’exécute sur le client et l’autre sur le serveur, et manipulent des données. L’adoption généralisée du client-serveur repose sur le besoin croissant de services réclamés par la partie cliente.
Les grands éditeurs de progiciels profitent ainsi de l’occasion pour se concentrer, côté serveur, sur le cœur des applicatifs et sur l’optimisation des moteurs de bases de données (aspects transactionnels, montée en charge, équilibrage). Il reste donc à programmer, du côté client, les aspects de présentation des données et d’interfaces graphiques.