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La gravitation universelle


La gravitation universelle
Ce livre doit son origine à un épisode qui marquait profondément la science encore nouvelle de la mécanique céleste au milieu du XVIIIe siècle. Ce fut la mise en doute quasi simultanée de la loi de
la gravitation newtonienne
par trois des plus célèbres mathématiciens de cette époque : Clairaut, d’Alembert et Euler. Or au cours de la rédaction,

cours La gravitation universelle









La loi de la gravitation universelle d’après les « Principia »
Voltaire poursuit son récit : «Voilà comment Monsieur Newton raisonna. Mais on n’avait alors en Angleterre que de très fausses mesures de notre globe ; on s’en rapportait à l’estime incertaine des pilotes qui comptaient soixante miles d’Angleterre pour un degré, au lieu qu’il en fallait compter près de soixante–dix. Ce faux calcul ne s’accordant pas avec les conclusions que Monsieur Newton voulait tirer, il les abandonna. Un philosophe médiocre et qui n’aurait eu que de la vanité eût fait cadrer comme il eût pu la mesure de la Terre avec son système.

Monsieur Newton aima mieux abandonner alors son projet. Mais depuis que Monsieur Picard eût mesuré la Terre exactement, en traçant cette méridienne qui fait tant d’honneur à la France, Monsieur Newton reprit ses premières idées, et il trouva son compte avec le calcul de Monsieur Picard ; c’est une chose qui me paraît toujours admirable qu’on ait découvert de si sublimes vérités avec l’aide d’un quart de cercle, et d’un peu d’arithmétique»


La gravitation universelle
Ce livre doit son origine à un épisode qui marquait profondément la science encore nouvelle de la mécanique céleste au milieu du XVIIIe siècle. Ce fut la mise en doute quasi simultanée de la loi de
la gravitation newtonienne
par trois des plus célèbres mathématiciens de cette époque : Clairaut, d’Alembert et Euler. Or au cours de la rédaction,

cours La gravitation universelle









La loi de la gravitation universelle d’après les « Principia »
Voltaire poursuit son récit : «Voilà comment Monsieur Newton raisonna. Mais on n’avait alors en Angleterre que de très fausses mesures de notre globe ; on s’en rapportait à l’estime incertaine des pilotes qui comptaient soixante miles d’Angleterre pour un degré, au lieu qu’il en fallait compter près de soixante–dix. Ce faux calcul ne s’accordant pas avec les conclusions que Monsieur Newton voulait tirer, il les abandonna. Un philosophe médiocre et qui n’aurait eu que de la vanité eût fait cadrer comme il eût pu la mesure de la Terre avec son système.

Monsieur Newton aima mieux abandonner alors son projet. Mais depuis que Monsieur Picard eût mesuré la Terre exactement, en traçant cette méridienne qui fait tant d’honneur à la France, Monsieur Newton reprit ses premières idées, et il trouva son compte avec le calcul de Monsieur Picard ; c’est une chose qui me paraît toujours admirable qu’on ait découvert de si sublimes vérités avec l’aide d’un quart de cercle, et d’un peu d’arithmétique»

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