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cours Système d'Exploitation II

Nous supposons que le lecteur a vu Linux en tant qu’utilisateur de ce système d’exploitation et aussi, éventuellement, en tant qu’administrateur système, en particulier pour les systèmes individuels. Nous allons passer à l’étape suivante : la façon dont ce système d’exploitation est conçu

cour Système d’Exploitation II
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Noyau et utilitaires Le système d’exploitation comporte un certain nombre de routines (sous-programmes). Les plus importantes constituent le noyau (kernel en anglais). Celui-ci est chargé en mémoire vive à l’initialisation du système et contient de nombreuses procédures nécessaires au bon fonctionnement du système. Les autres routines, moins critiques, sont appelées des utilitaires.

Le noyau d’un système d’exploitation se compose de quatre parties principales : le gestionnaire de tâches (ou des processus), le gestionnaire de mémoire, le gestionnaire de fichiers et le gestionnaire de périphériques d’entrée-sortie. Il possède également deux parties auxiliaires : le chargeur du système d’exploitation et l’interpréteur de commandes

Les systèmes monolithiquesPour construire le code objet du système d’exploitation, il faut compiler toutes les procédures, ou les fichiers qui les contiennent, puis les réunir au moyen d’un éditeur de liens. Dans un système monolithique, il n’y a aucun masquage de l’information : chaque procédure est visible de toutes les autres, par opposition aux structures constituées de modules ou d’unités de programmes et dans lesquelles les informations sont locales aux modules et où il existe des points de passage obligés pour accéder aux modules

Systèmes à micro-noyau Les systèmes d’exploitation à base de micro-noyau ne possèdent que quelques fonctions, en général quelques primitives de synchronisation, un gestionnaire des tâches simple, et un mécanisme de communication entre processus.

Des processus système s’exécutent au-dessus du micro-noyau pour implémenter les autres fonctions d’un système d’exploitation, comme l’allocation mémoire, les gestionnaires de périphériques, les gestionnaires d’appels système, etc. Le système d’exploitation Amoeba de Tanenbaum fut l’un des premiers systèmes à micronoyau.

Conclusion D’un point de vue matériel, le micro-processeur, pièce essentielle d’un ordinateur, communique avec l’extérieur grâce à un grand nombre d’autres puces électroniques, qui lui sont reliées sur la carte mère ou sur les cartes adaptatrices. Les systèmes d’exploitation modélisent les enchevrêtements de ces nombreuses cartes sous la forme de « périphériques ».

Ils répartissent ces derniers en deux types : caractère et bloc. Il faut concevoir des pilotes de périphériques pour chacun d’entre eux. Nous en verrons deux exemples détaillés au chapitre 18, consacré au disque dur, et au chapitre 23, consacré au clavier. Avant cela, il faut étudier la manière dont le système d’exploitation gère un certain nombre d’actions internes, non visibles directement à l’extérieur



Nous supposons que le lecteur a vu Linux en tant qu’utilisateur de ce système d’exploitation et aussi, éventuellement, en tant qu’administrateur système, en particulier pour les systèmes individuels. Nous allons passer à l’étape suivante : la façon dont ce système d’exploitation est conçu

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Noyau et utilitaires Le système d’exploitation comporte un certain nombre de routines (sous-programmes). Les plus importantes constituent le noyau (kernel en anglais). Celui-ci est chargé en mémoire vive à l’initialisation du système et contient de nombreuses procédures nécessaires au bon fonctionnement du système. Les autres routines, moins critiques, sont appelées des utilitaires.

Le noyau d’un système d’exploitation se compose de quatre parties principales : le gestionnaire de tâches (ou des processus), le gestionnaire de mémoire, le gestionnaire de fichiers et le gestionnaire de périphériques d’entrée-sortie. Il possède également deux parties auxiliaires : le chargeur du système d’exploitation et l’interpréteur de commandes

Les systèmes monolithiquesPour construire le code objet du système d’exploitation, il faut compiler toutes les procédures, ou les fichiers qui les contiennent, puis les réunir au moyen d’un éditeur de liens. Dans un système monolithique, il n’y a aucun masquage de l’information : chaque procédure est visible de toutes les autres, par opposition aux structures constituées de modules ou d’unités de programmes et dans lesquelles les informations sont locales aux modules et où il existe des points de passage obligés pour accéder aux modules

Systèmes à micro-noyau Les systèmes d’exploitation à base de micro-noyau ne possèdent que quelques fonctions, en général quelques primitives de synchronisation, un gestionnaire des tâches simple, et un mécanisme de communication entre processus.

Des processus système s’exécutent au-dessus du micro-noyau pour implémenter les autres fonctions d’un système d’exploitation, comme l’allocation mémoire, les gestionnaires de périphériques, les gestionnaires d’appels système, etc. Le système d’exploitation Amoeba de Tanenbaum fut l’un des premiers systèmes à micronoyau.

Conclusion D’un point de vue matériel, le micro-processeur, pièce essentielle d’un ordinateur, communique avec l’extérieur grâce à un grand nombre d’autres puces électroniques, qui lui sont reliées sur la carte mère ou sur les cartes adaptatrices. Les systèmes d’exploitation modélisent les enchevrêtements de ces nombreuses cartes sous la forme de « périphériques ».

Ils répartissent ces derniers en deux types : caractère et bloc. Il faut concevoir des pilotes de périphériques pour chacun d’entre eux. Nous en verrons deux exemples détaillés au chapitre 18, consacré au disque dur, et au chapitre 23, consacré au clavier. Avant cela, il faut étudier la manière dont le système d’exploitation gère un certain nombre d’actions internes, non visibles directement à l’extérieur